J’ai baigné dans la photo dès gamin. Mon père avait un vieux Kodak avec lequel il shootait, et il me prêtait son encore plus ancien Kodak Brownie Flash. C’est avec ce boîtier 6×6 que j’ai fait mes armes. Je me souviens de ma première pellicule, que j’ai faite au parc animalier de Clères. À essayer de choper des paons.
À l’adolescence, je me suis fait offrir un Olympus argentique débrayable. Les joies du manuel dans un chouette boîtier. Mais je n’avais qu’un objectif, un 50mm. Pas grave, j’adorais. Quand j’ai quitté Rouen pour Paris après le bac, j’ai laissé l’appareil chez mes parents. Mon boîtier a eu un souci alors plus de photos pendant quelques années.
Et le numérique a doucement fait son apparition.